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Création le 17 mai 1890, Teatro Costanzi, Rome
Un peu d’histoire
On considère généralement cet opéra comme le premier témoignage officiel du vérisme musical. Le livret s’inspire d’une nouvelle brève et intense du romancier sicilien Giovanni Verga, chef de file du mouvement littéraire italien appelé le vérisme. Elève de Ponchielli, le jeune Mascagni n’était qu’un obscur professeur de musique quand son opéra, représenté à Rome avec un immense succès, le rendit célèbre dans le monde entier. Verdi lui-même aurait dit après l’avoir entendu: «je puis mourir tranquille».
Cavalleria Rusticana, qu’on pourrait traduire par Chevalerie paysanne, se caractérise par la simplicité extrême de son intrigue où s’affrontent les excès de la jalousie et l’exaltation du sentiment de l’honneur. Mascagni a su restituer toute sa force à un fait divers sanglant. La musique simple et énergique suscite efficacement l’émotion.
Bref résumé
C’est le matin de Pâques dans un village sicilien. Une jeune fille triste et inquiète, Santuzza, est à la recherche de son amant Turiddu qui l’a trahie pour renouer avec Lola, son ancienne fiancée, qu’il a retrouvée mariée au riche Alfio à son retour de l’armée. Santuzza essaie vainement de reconquérir son amant. Folle de jalousie, elle dénonce Lola et Turiddu à Alfio, le mari trompé. Dès lors, le destin de Turiddu est scellé. Alfio le provoque en duel. Après avoir fait ses adieux à sa mère, Turiddu se rend au rendez- vous fatal.
Une beauté Incontestable
L’idée est géniale. Contraint par le concours Sonzogno de composer un opéra en un seul acte, Mascagni eût l’idée de pallier l’absence d’entracte, bienvenue d’un point de vue dramatique, par un intermède orchestral. Si elle fut pour le compositeur l’occasion de donner libre cours à sa veine symphonique, ici basée sur deux thèmes, elle ne dément pas la générosité mélodique de la partition, au contraire, elle devint rapidement une pièce de concert prisée des chefs d’orchestre. Cette partie, d’une durée de cinq minutes environ et d’une beauté incontestable, servit surtout de modèle aux opéras immédiatement contemporains ainsi que le prouvent les intermèdes de Manon Lescaut de Puccini ou de Pagliacci de Leoncavallo et deviendra la «bande son» de la grande scène finale du Padrino de Francis Ford Coppola!
Prix : 45.– / 55.– / 75.–
Caisses : 18h30
Partenaire de la soirée
équipe de direction
Direction musicale: Facundo Agudin / Mise en scène: Robert Bouvier / Scénographie: AMC Cuneo / Costumes: Sartoria Bianchi – Milano / Lumières: Bernard Collomb / Technique: Roberto Punzi / Costumière: Sara Ferreira / Assistant mise en scène: Alfonso de Filippis / Assistant direction musicale: Béatrice Berrut / Chef de choeur: Pierre-Fabien Roubaty / Premier violon solo: Lorenzo Fuoco / Administration Opera Obliqua: Evelyne Gigon / Administration Musique des Lumières: Nathalie
Gullung / Assistants MdL: Jonathan Héritier, Macarena del / Mar, Mariana Rosas / Choeur Lyrica Neuchâtel / Orchestre Musique des Lumières / Régie générale - Ernesto Longa / Costumes - Sofia di Nunzio / Costumière, maquillage - Sara Ferreir
distribution
Santuzza: Joanna Parisi (USA) / Turiddu: Gustavo Lopez Manzitti (ARG) / Mamma Lucia: Annina Haug (CH) / Alfio: Rubén Amoretti (CH) / Lola: Laurence Guillod (CH)
production
Coproduction: Opera Obliqua, Festival Stand’été, Lyrica Neuchâtel
Coopération: Théâtre du Passage, Podium Düdingen
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Le Point Jazz Band de Courgenay a adopté le monde du swing et du jazz depuis la fin des années ’90 en interprétant les standards de Count Basie, Duke Ellington, Benny Goodman notamment, sans oublier la musique latino-américaine. Sous la direction de Bernard Nussbaumer et accompagné de la chanteuse Cécile Migy, le Point Jazz Band surprend agréablement le public par la qualité des arrangements choisis et l’exécution minutieuse des morceaux interprétés.
Distribution
Direction: Bernard Nussbaumer / Section rythmique: Bernard Nussbaumer (piano), Christian Schlegel (guitare-basse), Simon Migy (batterie) / Chant: Cécile Migy / Les flûtes traversières: Théa Lovis, Antoinette Schlegel, Laura Rémy, Doris Trémolat / Les saxophones: Nathalie Boillat, Etienne Flückiger, Regula Kraft, Catherine Nappez, Lucien Rérat, Mathieu Riat / Les trombones: Christian Cerf, Jean-Pierre Chavanne, Daniel Forêt, Alexian Nappez, Maxence Nappez / Les trompettes: Denis Bédat, Tom Marti, Eric Rérat, Grégoire Stucki